Egypte. Ce mot éveillera certainement en vous le souvenir lointain d’une civilisation solaire, vibrante et éblouissante, à l’image du disque céleste au cœur de sa mystique. Tout a été dit sur l’Egypte… et rien n’a été dit sur l’Egypte, notamment sur son extraordinaire connaissance du son, de la science vibratoire et de ses multiples applications. Dans quelques jours, je foulerai la terre d’Egypte pour la première fois dans cette vie : un retour aux origines qui va entraîner une profonde actualisation de mon être, mais aussi des Baumes sonores. Cet article en 2 volets dévoile tous les moments-clés où l'Egypte s'est invitée dans mon parcours pour me ramener, aujourd'hui, sur ses terres sacrées.
Un alignement des étoiles
Si mon lien avec l’Egypte s’est révélé au fil des années, j’ai reçu ma première piqûre de rappel par l’entremise d’un vieil homme, passionné d’astrologie. J’avais alors 14 ans. Ma famille et moi-même passions nos vacances d’été en Provence, dans un camping où se trouvait un hameau avec un piano. A cette époque, je pratiquais assidûment le piano classique et venais m’exercer de temps en temps. Un jour, plusieurs personnes s’étaient regroupées pour m’écouter, tandis que mon père tournait les pages de ma partition. A la fin, le petit groupe applaudit ma prestation puis se dispersa… à l’exception d’un vieil homme qui s'avança vers nous. Il ressemblait à un indien au visage doux et bienveillant, la peau brunie par le soleil, ses cheveux blancs descendant jusqu’aux épaules. Il demanda à mon père mes coordonnées de naissance (date, heure et lieu de naissance), expliquant qu’il pratiquait l’astrologie d’une manière très personnelle et que lorsqu’il croisait ou “sentait“ une personne, il proposait gracieusement une étude. Il considérait par ailleurs que son “art“ ne pouvait faire l’objet d’un commerce. J’assistais à la scène sans véritablement comprendre ce qu’il se passait et quelques mois plus tard, je reçus une longue lettre, avec l’étude promise. La densité des informations qu’elle contenait provoqua en moi un réveil intérieur. Armand - c’était son nom - y parlait d’astrologie, de planètes, mais aussi de l’Egypte et du Sphinx. Un monde magique s’ouvrait pour l’adolescente que j’étais, déjà fort habitée par le merveilleux. Il s’en suivra une correspondance passionnante qui m’éveillera à une approche nouvelle de la vie, à travers des livres comme “Le Matin ses Magiciens“ de Louis Pauwels – une lecture vraiment inhabituelle pour une adolescente de mon âge !
Sans le savoir, j’étais déjà guidée sur la voie de l’Essence et de l'Egypte.
A noter : en faisant du tri, j’ai récemment retrouvé une série de croquis réalisés lors de mes études aux Beaux-arts : des formes géométriques à base de cubes et de pyramides. Chacun y verra - ou pas - un lien possible :)
L’initiation d’Isis
Les événements suivants se situent aux alentours de 2009 ou 2010. Je me souviens avoir pris la route tôt le matin pour me rendre sur les lieux d’un stage animé par un couple d’enseignants. Ayant déjà suivi plusieurs séminaires, je n’avais pas pris la peine de consulter le programme reçu par mail : je connaissais bien les enseignants et les personnes du groupe et m’y rendais en toute confiance. L’air était frais ; la route, déserte. Les paysages alentours étaient recouverts d’une fine couche de givre et toute la nature scintillait sous les premiers rayons du soleil. Alors que je profitais de la beauté et de la quiétude matinales, la silhouette d’un camion de transport apparut au loin. Je m’en rapprochai à vive allure pour le doubler. C’est alors que mon regard se tourna vers la droite et là, sur le flanc du véhicule, j’ai pu lire, en lettres géantes... ISIS, “Transports ISIS“ ! Un frisson intense me parcourut… Arrivée à destination, je m’empressai de raconter cette drôle d’histoire à mes amis qui, dans un sourire, me tendirent le programme du séminaire dont le thème était… l’initiation d’Isis. Dans la salle de méditation, une représentation d’Isis avait été accrochée au mur, histoire de planter le décor. Au moment de la reconstitution de l’initiation, le cadre se décrocha et tomba à terre ! L'Egypte m'avait joué un sacré tour ce jour-là !
Le peuple des Hathors
Année 2010. Bien qu'étant en pleine préparation d’un concert à Caen, je poursuivais sans relâche mes investigations et venais d’entamer la lecture du tome 1 de “L’Ancien Secret de la Fleur de Vie“ (1). Un matin, j’entendis une voix intérieure me dire : “ouvre le livre à la page 333“. Intriguée, je me précipite sur le tome 1 qui, hélas, n’atteint pas les 300 pages. J’attrape alors le tome 2 que je n’avais pas encore ouvert et là, miracle, je découvre la fameuse page 333 ! En voici un extrait : “Les Hathors sont des êtres qui irradient un amour immense, celui-là même de la conscience christique. Ils peuvent émettre toute une série de sons pour communiquer et accomplissent de véritables tours de force avec le seul pouvoir de leur voix. Ils ont aussi des oreilles extraordinaires leur permettant de mieux capter les sons. Il n'y a pour ainsi dire aucun aspect sombre chez eux. Ce sont simplement de grands êtres de lumière purs et aimants. Les Hathors sont très comparables aux dauphins. Comme vous le savez sans doute, ces derniers utilisent leur sonar à toute fin, et les Hathors, leur voix. Nous autres humains, nous créons des machines pour éclairer et chauffer nos bâtiments. Les Hathors, quant à eux, recourent aux sons par le biais de leur voix."
A cette époque, je n’avais pas encore commencé mon exploration du son et de la vibration. Autant vous dire que cette information sur les Hathors (2) m'a fait l’effet d’une nouvelle piqûre de rappel !
Mes vies d’Hathor avaient laissé leur empreinte en moi : ce savoir ancien devait être réactivé.
Le son qui ouvre des portes
Année 2012. Suivant mes fulgurances devenues habituelles, je m’étais inscrite à une formation en énergétique (3) dispensée sur trois jours : les deux premiers étaient dédiés à l’enseignement et à la pratique ; le dernier jour, à une série de méditations sur le thème de la mission de vie. A vrai dire, j’étais assez peu passionnée par la formation et me demandais bien ce que je faisais ici… Ce n’est que le dernier jour que j’ai compris la raison de ma présence. Durant une méditation guidée, je vais recevoir intérieurement trois visions bien distinctes, toutes un lien avec le son. Dans l’une de ces visions, je me trouve en Egypte, au pied de la patte avant droite du Sphinx. Deux hommes sans visage, portant une tunique longue en coton clair, se tiennent debout à mes côtés. Sans vraiment comprendre ce qui se joue dans cette scène, je réalise que je créé un son qui provoque l’ouverture d’une porte de pierre, menant à une salle souterraine. La vision de cette scène est à la fois troublante et incompréhensible pour moi. Quelques semaines plus tard, alors que j’entame la lecture du livre “Anna, grand-mère de Jésus“ (4), je suis frappée par un passage où il est dit qu’en Egypte, les disciples étaient amenés sur les lieux d’initiation par des prêtes qui “ouvraient des portes de pierre avec leur voix“. C’était donc ça ! Cette scène au pied du Sphinx devenait claire et me donnait là une illustration parfaite de l’expression “ouvre-toi Sézame“ ! Par ailleurs, c’est au retour de cette formation – sans aucun rapport avec le son - que mes explorations vibratoires ont commencé.
Là encore, l'Egypte avait toqué à ma porte pour réveiller d'anciennes mémoires et me guider dans une toute nouvelle voie.
(à suivre : Retour aux origines, l'Egypte - 2e partie)