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    Conférence à Montebourg : l'esprit en action

    Erin | 14 juillet 2025

    Montebourg. C’est dans cette petite commune de moins de 2000 âmes, nichée dans la campagne normande, que j’ai donné ma première conférence, ce vendredi 4 juillet. Dans la salle des fêtes de la mairie, une trentaine de personnes s’étaient réunies à l'initiative de l’association “le Message de l’albatros“, organisatrice de l’événement. Pour joindre la théorie à la pratique, un atelier était proposé le lendemain afin de découvrir et d'expérimenter des Baumes sonores. L'esprit veillant au grain, le programme initial a subi de légères modifications… et toujours de la manière la plus intelligente et créative qui soit. Dans cet article, je reviens en détail sur cet événement et vous dévoile les moments les plus marquants.

     

     

    Vendredi 4 juillet, 17h. Au moment où je montai dans ma voiture, je savais qu'il me faudrait une petite heure avant d’arriver à Montebourg. Mes jambes un peu fatiguées avaient déjà quelques kilomètres au compteur, suite aux marches créatives qui m’avaient bien occupée les jours précédents. La Voix d’Erin, mon podcast lancé en octobre 2024, était passée par là et avait quelque peu modifié mon processus créatif, galbant au passage les muscles de mes jambes - ce qui n’est pas pour me déplaire :) Lorsque j’ai demandé à Christine, la présidente de l’association, le temps dont je disposais pour la conférence, elle m’avait répondu : "1h-1h30. On commence à 20h30 et comme on a les clés de la salle, tu t’arrêtes quand tu veux.“ Cette perspective m’avait mise tout à fait à mon aise. Durant mes expériences avec ABC Talk, je devais garder un œil sur l’horloge numérique afin de ne pas empiéter sur l’atelier suivant et perturber le programme. Par ailleurs, le thème de la conférence devait cadrer avec l’objet de l’association, dont le but est d’accompagner les personnes en souffrance suite à un deuil. Or la mort était un sujet que je n’avais jamais abordé jusqu’ici et j’étais emballée par l’idée de m’aventurer sur ce sentier. C’est dans un échange téléphonique avec Christine et Françoise - la femme qui m’avait contactée il y a un an - que le titre de la conférence m’était apparu : mourir de son vivant, un processus initiatique. Sur le moment, je n’avais aucune idée de ce que ce titre sous-entendait, mais je me souviens que mes interlocutrices s'en étaient réjouies. Ce n’est que des mois après que j’ai réalisé toute la subtilité et la profondeur de ces mots : mourir de son vivant était en effet une belle allégorie du processus de transformation intérieure. Cette conférence m'offrait une occasion unique de réaliser une synthèse de mon parcours et de ce que je savais aujourd’hui.

    Il existe des personnes qui accompagnent les défunts dans l’au-delà ; d’autres qui accompagnent les vivants à survivre à leur départ à travers le deuil ; et puis d’autres qui, comme moi, accompagnent les vivants à mourir à eux-mêmes.

     

     

    QUAND L'ESPRIT VEILLE AU GRAIN

    Je me rappelle qu’en mai 2024, lorsque Françoise m’avait contactée au sujet de cette conférence, un point m’avait laissée perplexe : le timing. L’événement était prévu en juillet 2025, soit plus d’un an après notre échange, et ce délai, je l’avoue, me perturbait. Vivant dans le présent, je n’étais plus capable de me projeter dans l’avenir. Je me souviens même avoir demandé s’il était possible d’avancer la conférence… mais c’était sans compter sur l’intelligence de l’esprit, qui agence et orchestre chaque chose de manière absolument parfaite. Et en effet, lorsque le temps fut venu, je bénéficiai des 12 épisodes de La Voix d’Erin, une matière conséquente pour développer mon sujet, ainsi que de plusieurs expériences publiques avec ABC Talk. La semaine précédent le jour J, je m’attelai donc à la tâche… et allai marcher. Mon idée était la suivante : je comptais consacrer la première demi-heure aux principes de l’incarnation, selon un plan structuré qu’il me faudrait suivre à la lettre. Dans la seconde demi-heure, j’illustrerai cette partie théorique par mon parcours et les expériences que j’avais vécues, afin de donner plus de réalisme et d’authenticité à mon exposé. On ne transmet convenablement que ce que l’on a vécu et intégré soi-même... et j'aime raconter des histoires :) En prenant mon temps, la conférence durerait tout au plus 1h30. Étant maintenant habituée aux préparations énergétiques, cette fois encore, je n’y échappai pas. Quant à l’atelier du lendemain, la chose était réglée : je devais me munir de mon téléphone pour accéder aux Baumes sonores, ainsi que d’une enceinte bluetooth pour leur diffusion. Je décidai d’emporter mon ordinateur, au cas où. Avant de prendre la route, je reçus intérieurement deux informations :

    • n’ayant pas d’imprimante, je pouvais faire imprimer le document de ma conférence à la mairie ; je pris donc une clé usb.
    • inutile également de copier les fichiers audio sur mon ordinateur ; je n’en aurais pas besoin.

    Arrivée à Montebourg, je m’installai sur un banc devant la mairie et envoyai un message à Christine pour la prévenir de mon arrivée. Quelques minutes plus tard, j’étais accueillie à bras ouverts par une femme souriante et flamboyante, toute d’orange vêtue, puis nous rejoignîmes les autres membres de l’association dans la salle des fêtes. J’en profitai pour sortir ma clé usb en demandant s’il était possible d’imprimer mon document. Christine grimaça, me répondant qu’un vendredi soir à cette heure-ci, il n’y avait plus personne à la mairie. Je ne fus pas décontenancée par sa réponse et quelques minutes après, elle revint vers moi : "Bonne nouvelle ! Monsieur le maire est encore dans son bureau et il est en train d’imprimer ton document !“ Merveilleux, pensai-je... L’esprit veillait au grain. Après un repas léger à la brasserie du coin, notre petit groupe pénétra de nouveau dans la salle des fêtes. Le public commença à arriver et lorsque tout le monde fut installé, la conférence put démarrer. À mon aise et totalement imprégnée par mon sujet, je déroulai pas à pas mon exposé, jetant un œil de temps à autre à mon document posé sur la table, histoire de ne pas m’égarer en chemin. Au bout d’une trentaine de minutes, un rire intérieur m’envahit. Je pouvais voir dans l’assistance des personnes bailler, des yeux se fermer et des têtes dodeliner… Une chape de plomb semblait être tombée sur mon audience.

    J'observais un phénomène que je constatais dans mes consultations lorsque je parle. Ma voix est enveloppante, mais aussi terriblement assommante :) Elle n’excite pas ; elle endort, comme si la personne recevait une dose massive d’énergie qui la paralysait ou l'anesthésiait.

     

    Je ne pus m’empêcher d’interrompre la conférence pour lancer en plaisantant : "Je vois parmi vous des personnes qui s’endorment... ce qui montre qu’il y a là une œuvre qui s’effectue pour chacun d’entre vous. Aussi soyez tranquille et ne craignez pas de faire une sieste ; je n’en serai pas vexée." Quelques rires fusèrent… et je repris mon exposé. Lorsque j’évoquai mon parcours, j’insistai sur les mémoires qui m’avaient habitée et conditionnée depuis l’enfance, et ce que j'avais dû traverser pour en sortir. Je racontai notamment mon rêve d’enfant de devenir chanteuse, un rêve qui m’a suivi une bonne partie de ma vie jusqu’à ce que je réalise qu'il ne reposait pas sur une aspiration profonde, mais sur de la mémoire. Ceux qui connaissent mon histoire savent que ce rêve, une fois devenu réalité, n’a pas duré. Il m’a fallu ensuite plusieurs années pour prendre conscience que ce que je projetais dans le futur appartenait en réalité à un passé lointain, et que je devais impérativement y mettre un terme pour pouvoir évoluer avec plus de conscience et comprendre le sens de cette incarnation. Je relatai également les nombreuses expériences dans lesquelles j’ai goûté - et dégusté ! - ce processus initiatique qui consiste à mourir de son vivant : tous ces moments où l’ego vit un éclatement, un arrachement et un effondrement intérieur, tous ces moments où Erin est devenue Rien. J’étais à la fois portée par mon récit et détachée de mon histoire, comme s’il s’agissait d’une autre personne dont je connaissais l’itinéraire par cœur. À la fin, je regardai l’écran de mon téléphone : 23h. La conférence avait duré près de 2h30 et apparemment, je n’étais pas la seule à ne pas avoir vu le temps passer.

    Des personnes vinrent vers moi et me remercièrent, visiblement touchées par ce qu’elles venaient d’entendre, certaines déclarant qu’il s’agissait de la plus belle conférence à laquelle elles avaient assisté. À l’extérieur, sur le parking, d’autres me témoignèrent leur gratitude pour ce beau moment. J’étais comblée : le message de l’albatros avait été envoyé… et bien reçu.

     

    La nuit était tombée. Christine monta dans ma voiture et nous prîmes la route vers Octeville, suivies par Françoise. Après quelques minutes de route, nous pénétrâmes dans la cour d'un superbe corps de ferme où nous étions toutes trois hébergées pour la nuit. Entouré de nature et d’animaux, le lieu était magnifiquement décoré et entretenu. Brigitte, notre hôtesse, avait présidée l’association durant deux décennies avant de passer le flambeau à Christine, pour se consacrer à sa famille, à ses petits-enfants et à sa peinture. L’accueil fut joyeux et chaleureux, et la nuit fut douce et agréable.

     

     

    CHANGEMENT DE PROGRAMME

    Le lendemain, au petit-déjeuner, Françoise évoqua ses problèmes de santé, son alimentation compliquée et sa voix fragile. D’une grande douceur, sa voix était fluette et quasi inaudible ; elle avait du mal se faire entendre. Alors qu’elle se confiait, je pouvais percevoir les mémoires qu’elle portait : des mémoires de religieux et de grands mystiques, qui au nom de dogmes rigides et d’une pureté “sans tâche“, s’étaient infligés les pires souffrances et les pires renoncements. Dans ces vies, le plaisir, dans son sens le plus large, était interdit, l'être n'ayant de valeur qu'à hauteur des sacrifices consentis. Il fallait souffrir - en silence - pour gagner le salut de son âme et être digne de Dieu. Derrière le visage de cette femme douce, sensible et dévouée, je pouvais lire un livre de mémoires. Si on croise beaucoup de ces êtres dans les milieux spirituels, rares sont ceux qui ont conscience d'être assis sur une pile de livres...

    L’heure de l’atelier approchait. Je demandai à Brigitte le code wifi pour pouvoir utiliser internet. Tandis que les participants commençaient à arriver, je me dirigeai vers la salle : une belle pièce à l’énergie douce et chaleureuse, remplie des tableaux de Brigitte, et qui servait aux activités de groupe. Je branchai mon enceinte bluetooth, la connectai à mon téléphone et là, surprise : pas de connexion internet. Je souris intérieurement : "Ben voyons... C’était cousu de fil blanc." Je me dirigeai vers Brigitte et demandai : "Est-ce normal qu’il n’y ait pas de connexion dans la pièce ?" "Oui, répondit-elle, la box est trop éloignée !" Le message m’arriva instantanément : "soin collectif." Ok. Chaque participant ayant amené son tapis de sol, tout était parfait. Lorsque les personnes furent installées dans la pièce, je commençai à parler des Baumes sonores, puis du changement de programme. On prépara 14 verres d’eau (un par participant), qui furent ensuite placés sur un plateau près de moi, puis j’entamai la programmation de l’eau, sans micro, sans enceinte… et sans me poser de question. À partir de cet instant, je fermai les yeux et oubliai le temps, enchaînant les Baumes selon l'itinéraire que je percevais dans le subtil. Chaque Baume était suivi de plusieurs phrases en langage source, un langage vibratoire de plus en plus présent dans ma pratique.

    Mes yeux étaient fermés, mais je pouvais entendre et percevoir les corps se crisper ou se relâcher, des larmes se libérer, des râles sortir des profondeurs cellulaires…

     

    À la fin du soin, j’invitai les personnes à se redresser doucement. À ma gauche, je vis une femme qui grimaçait de douleurs : le corps raidi par une tension intérieure extrême, elle ne pouvait plus bouger. Je pouvais voir qu'elle était enfermée dans son corps et souffrait en silence depuis longtemps. Alors qu’elle était semi-allongée, je me dirigeai vers elle, me mis à genoux dans son dos, et plaçai mes bras sous les siens. Je l’invitai ensuite à se reposer complètement sur moi, puis commençai à danser avec elle, nos bustes décrivant des cercles et des torsions, de plus en plus larges. J’écoutai son corps, tout en utilisant le souffle du dragon. Progressivement, je sentis son corps se détendre et après quelques minutes, elle parvint à se redresser. Ayant complètement oublié les personnes présentes, je ne saurais dire combien de temps cela a pris. On distribua ensuite les verres d’eau et chacun but en conscience. Puis vint le temps d’échange où chaque participant fut invité à partager ses ressentis - je n’en ferai pas le détail ici. Je fus particulièrement touchée par le fait que plusieurs personnes ont témoigné avoir eu l’impression de rentrer à la maison. J’en frisonne encore en écrivant cet article, car c’est une expression que j’utilise fréquemment lorsque je parle de rétablir le Maître dans sa Demeure… sauf que durant la conférence et l’atelier, à aucun moment je n’avais prononcé ces mots.

    Après avoir apporté un éclairage à chacun, je jetai un coup d’oeil à mon téléphone : 14h. L'atelier de 2h s'était transformé en soin de plus de 3h. Une fois encore, le temps s’était évanoui pour moi mais aussi pour les participants. Personne n’avait vu le temps passer.

     

    Je me rappelai soudain que j'avais un corps et que celui-ci avait besoin d'être nourri :) Je rejoignis les membres de association dans la cuisine pour partager un bon déjeuner. L’atmosphère était chaleureuse et généreuse, comme savent l’être les gens du cru : parfois brut de pomme - à l’image du calva ! - mais authentiques et sincères. Malheureusement, je ne pouvais pas m’attarder et devais rentrer à Caen. Mon fils, qui vit à New York, me faisait la surprise de passer quelques jours avec moi, avant de partir pour les Philippines. Cette fois encore, le timing fut parfait puisqu’il arriva samedi soir. Arrivée chez moi, je posai mes affaires et allai me coucher sans demander mon reste ! Il faut dire que si j’ai accès à toute l’énergie dont j'ai besoin pour animer une conférence de 2h30 et un soin de 3h, une fois seule, j’ai besoin de dormir plusieurs heures. Je dormis donc 2h et le lendemain, une sieste de 3h ne fut pas de trop. Je ressens encore les effets du soin sur moi, plusieurs jours après...

     

     


     

    Consultations et soins : quelle différence ?

    Je profite de ce récit pour expliquer la différence entre les consultations et les soins individuels et collectifs. Bien que chaque consultation soit un soin, dans ce cas de figure, j’utilise uniquement ma voix parlée : je vous aide à prendre conscience de ce qui se joue en vous ; je décrypte ce que vous vivez et pourquoi vous le vivez. Je peux aussi être amenée à effectuer un traitement, sous forme d’une méditation guidée, avec un travail à distance sur le corps. Mais ceci est sans commune mesure avec les soins individuels et collectifs, durant lesquels je vais enchaîner des Baumes pendant 2h ou plus. Parler pendant 1h est une chose ; utiliser la vibration et le souffle pendant 2h, tout en canalisant l’énergie avec une intention ciblée, en est une autre. Cela signifie qu'en termes d’énergie, je passe cinq crans au-dessus :) L’exercice est donc particulièrement exigeant et énergivore. Or si la personne vit une forme de convalescence après le soin, c’est également mon cas puisque je vis après coup une phase de récupération et d'intégration (raison pour laquelle j’évite de programmer des soins 2 jours d’affilée).

     


     

    Mourir de son vivant fut bien plus qu’une conférence à mes yeux. En me permettant de réaliser cette synthèse en moi, elle est un marqueur de plus dans la trajectoire qui est la mienne. Cette conférence vient ainsi clôturer une année riche en événements et je vous prépare pour la rentrée 2025 de bien belles surprises :) Je sais également qu'aujourd'hui, j’ai besoin d’espace pour transmettre ce qu’il y a à transmettre, et dans la forme créative appropriée : conférence, écoute des Baumes, décryptage, langage source, soin collectif, programmation de l’eau, chant inspiré... La palette d'outils vibratoires est riche.

    Il se trouve que ces derniers temps, mes contacts télépathiques tournaient autour de "l’au-delà du 12". Cette conférence pourrait bien faire l’objet du 13e épisode de la Voix d’Erin. À suivre donc…

     

    PS : alors que je viens de terminer cet article, mon regard est attiré vers le haut de mon écran : dimanche 13 juillet, 13h13. Un pas vers "l'au-delà du 12" vient d'être franchi :)

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