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    Le mécanisme occulte de la souffrance

    Erin | 12 décembre 2022

    La souffrance est une cage, mais pour l'être qui en est captif, elle est parfois tout ce qu'il connaît de lui-même et de la vie. La souffrance semble même s'accroître lorsqu'il tente de s'en échapper, comme si une force invisible cherchait à maintenir son emprise et lui ôter tout désir de liberté. Quel est donc le mécanisme occulte qui se cache derrière cette lutte intérieure ? Qu'est-ce qui fait que la cage est parfois plus acceptable que la liberté ? Quelle est cette limite infranchissable pour l'ego, au-delà de laquelle il n'ose s'aventurer ? Ce nouvel article propose une exploration plus avancée du mécanisme de la souffrance et révèle qu'il existe, en toile de fond, un foyer de pensées qui permet de la fixer.

     

    Le contexte

    Dans mon précédent article(1), je relate l’expérience inconfortable qu'une femme a vécu avec un Baume sonore. Après cet échange, très enseignant pour moi, j’ai voulu en savoir plus sur l’origine de cette souffrance particulière et les raisons qui poussent un être à se maintenir dans sa “cage“. Le texte qui suit est l’éclairage reçu, suite à un contact vibratoire.

     

    Le message

    “Il faut comprendre que derrière cette souffrance, se cache un flot de pensées, masquées par l’intense émotivité de l’être qui souffre. Si l’être était en capacité de mettre sa souffrance à distance, s'il était en capacité d'ôter toute émotivité de son mental, il serait surpris - pour ne pas dire abasourdi - de constater l'énergie toxique et destructrice de ses pensées. La souffrance naît de cette confusion. Là doit s’éveiller toute la conscience et l’habileté de l’être à disséquer sa propre souffrance, en séparant la part émotive de la part astrale de son mental. Cette intrusion astrale à travers la pensée peut prendre diverses formes, comme par exemple des injonctions récurrentes : “je ne peux pas y arriver“, “je ne mérite pas“, “je n'ai pas le droit“ ou “ça fait trop mal“. Lorsque l’être est absorbé et noyé sous le flot de son émotivité, toutes ces pensées lui sont difficilement accessibles et identifiables.

    Or ce sont ces pensées qui constituent le foyer infectieux sur lequel prolifère la souffrance.

    Si l’être parvenait à disséquer sa souffrance, comme on dissèque un corps pour en comprendre le fonctionnement, il réaliserait que derrière elle, il y a des pensées. Le plus important à saisir ici est que ces pensées ne sont pas de lui et qu'elles sont un viol déguisé de son territoire psychique, au point de générer une souffrance qui n’a même pas de nom.

    Il existe des forces qui depuis des millénaires, utilisent sans vergogne la substance psycho-émotionnelle de l’Homme pour l’asservir et nourrir leurs desseins obscurs. Les êtres les plus fragiles émotionnellement en font les frais et souvent, depuis des années. Si ces forces n'ont aucun intérêt à ce que l'Homme se libère de sa souffrance, l'être individualisé, lui, fera tout ce qu'il faut pour s'en affranchir. Pour cela, il faut que l’être en vienne progressivement à questionner et à s’opposer à sa pensée, afin d'en démonter le mécanisme occulte.

     

     

    L’être qui se conscientise doit être capable de discerner le jeu qui se cache derrière le “je“ : ce “je“ qui pense ou plutôt ce “je“ qui croit penser par lui-même.

    Dans un premier temps, il suffit de remplacer le “je“ par le “tu“, pour démasquer le mensonge et dévoiler la supercherie : “TU ne peux pas y arriver“, “TU ne mérites pas“, TU n'a pas le droit“… Ce "tu“ change véritablement le jeu. C’est en observant objectivement les pensées qui habitent son mental, en débusquant le mensonge qui se cache derrière le miroir sans tain de ses pensées - qu’il croit être siennes - que l’être parviendra progressivement à se libérer de sa souffrance et de son identification aux pensées qui en sont la source.

    Le mur qui sépare l’être de sa pensée est aussi ténu pour l’être identifié qu’il est épais pour l’être conscientisé. Lorsque l’être a appris à mettre une distance et à se protéger de ses pensées, le mur est épais et simultanément, totalement transparent, car l'être est en capacité de voir clairement la manipulation occulte dont il était le jouet par le passé. Et comme il a déjà été dit, un être qui n'est plus manipulable, n'est plus manipulé. Il est très préjudiciable pour l’Homme de sous-estimer le pouvoir des forces occultes sur sa pensée car elles le dominent depuis des milliers d’années. Mais les forces de l’astral savent que leurs jours sont désormais comptés et que l’obscurité s’épaissit dans leur royaume, au fur et à mesure que la lumière s’en vient dans l’Homme, par le truchement de son Esprit.

     

    Mettre à jour les structures mentales archaïques

    La souffrance est un mot humain qui peut prendre de multiples formes, selon les conditions planétaires que l’être vit et subit. La souffrance n’est cependant jamais extérieure à lui ; elle est en lui et tant qu’il projette à l’extérieur l’origine de sa souffrance, il ne réalise pas qu'elle trouve sa source en lui-même, à travers la pénétration des forces astrales dans son mental. Il lui revient d’effectuer ce travail d’observation et de dissection - ou pourrait-on dire d’archéologie - afin de mettre à jour les structures mentales archaïques qui le maintiennent prisonnier.

    L'être souffre avant tout de son ignorance : il ne sait pas pourquoi il souffre.

     

     

    Tout au long de la période involutive, la crédulité spirituelle de l'Homme lui a tout juste permis de trouver une forme de cohabitation acceptable avec ces forces invisibles. Pétri de doutes, l'Homme n'a pas encore oser affirmer la suprématie absolue de sa conscience sur lui-même. Si les concepts philosophiques et les formes spirituelles lui ont servi de béquilles, ils ne lui ont jamais permis de marcher seul. 

    Il est temps maintenant pour l’Homme de marcher seul, dans ce face à face intérieur, objectif, réel et dénué d’affect. L'Homme doit désormais se comporter non pas selon des vertus spirituelles ou morales, dictées par une conscience planétaire, mais selon sa propre intelligence créative, en son nom propre et non en tant que porte-étendard de forces spirituelles extérieures à lui. Ce face à face implique d’affronter sa propre souffrance et les forces qui s'en nourrissent, pour en démonter, pièce par pièce, tout le mécanisme, comme un horloger démonte le mécanisme d’une pendule qui cesse alors son mouvement perpétuel. L’Homme ne peut pas rester indéfiniment un animal apeuré cherchant son maître, une créature adorant son créateur.

    L’Homme n’a jamais été petit, bien qu’il l’ait cru, sous la domination des forces involutives. L’Homme est grand en essence, mais il ne le sait pas encore.

     


     

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